Et si …

  • busard
  • Sensitif
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Et si j’ouvrais mon cœur aux délires du vent

Le laissant respirer et goûter la fraîcheur

D’une aube qui sourit et d’un nouveau printemps

D’un départ avant l’heure pour un monde meilleur

 

Et si pour une fois, je devenais moi même

Mettant à bas ce masque au sourire trompeur

Révélant au grand jour l’ensemble de mes peines

Dénudant à vos yeux l’intime de mes peurs

 

Et si je disais là tous mes petits secrets

Bien gardés jusque là, bien cachés, fermentant

En divulguant sans honte ces actes du passé

Ces douleurs infinies, cet Amour tourmentant

 

Et si je souriais à vos mots qui me charment

Transporté à l’essence de ces verbes qui jouent

A l’odeur entêtante de fragrances d’alarme

Mêlant les sentiments au désespoir des fous

 

Alors oui je serais cet autre pour le coup

Transformé en rapace, en oiseau, en Taïr

En Simrog tournoyant aux sables de Corfou

En musique céleste, en étoile Altaïr

 


busard
 

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Q
Il paraît qu'Icare n'est pas vraiment mort... et qu'il vole aujourd'hui dans le char de Phoebus...Je plaisante... mais à peine. Je suis heureuse d'être passée aujourd'hui. Tu as mis un nouveau poème... Merci.
Répondre
B
Flap ... les utopies ne meurent jamais !
Q
on n'est jamais tou à fait autre... preuve en sont ces deux poèmes que je viens de lire, aujourd'hui.Merci Busard... je confirme...vous volez très très haut, et c'est le vol de l'oiseau que j'aime contempler. Merci.
Répondre
B
Flap ... <br /> <br /> voler très haut est quelques fois dangereux ! A en croire Icare le soleil des utopies brûle les plumes sinon les yeux. <br /> <br /> pfff me vla avec un esprit de lundi !!!<br /> <br /> <br /> Merci à toi Quichottine ... :o)<br /> <br />
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