Vuur
-
Le feu mange ma tête de sa flamme incendiaire
Rongeant dans des effluves d’essences et de fumée
Milles de ces idées qui grillent aussitôt nées
Et s’échappent en braises fugitives et si fières
Il brûle dessinant des volutes errantes
Qui dansent sur mon corps sans plus de volonté
Caressant de douleurs vives et incandescentes
Mon âme consumée par des remords cendrés
La lave se répands et s’écoule odorante
Calcinant cette vie de chaleur enivrée
La lave donne au bois des humeurs alarmantes
Le tordant, le pliant à sa noire bonté
Le feu crisse la nuit au milieu des ténèbres
Se mêlant à la joie et rires des damnés
Et donne de l’élan à ce rite funèbre
Ne laissant nul espoir au monde condamné
busard
22/07/2010