L'âme

  • busard
  • Sensitif

 

 

 

L’âme qui se nourrit au déploiement des sens
Fragile, éphémère, au firmament des rêves
Est la feuille d’automne emportée par le vent

Aux tourbillons futiles qu’un sentiment achève.

L’âme au fil tenu portée à l’utopie

Glisse aux profondeurs de sa mémoire folle

Rejetant la vigueur des pieuses calomnies

Aux secrets bien gardés des mensonges d’idole

 

L’âme est feu sacré, brillante des saveurs

Des vies qui la composent en partition autiste

Juchée sur une stèle répandant sa chaleur

A l’orée de ces corps parfumés et simplistes

 

L’âme est grande Dame, mystérieuse et lascive

L’amie sincère et franche au détour de vos cœurs

A la haine, aux tourments on la conçoit rétive

Au ciel vont ses penchants bercés par la douceur

 

L’âme, femme se fane si l’Amour insolent

Rit de désirs trahis voguant en fiers esquifs

Aux confins des plaisirs qui poussent les amants

A rejeter sur l’onde l’ego si jouissif

 

L’âme se vend parfois à celui hypocrite

Qui juge de son poids, plume au vent emportée

Blessure à l’infinie pour celui qui la quitte

A des larmes glaciales tranchantes et indomptées


busard

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D
lire " mots d'ailes " sur " la passion des pèmes " m'avait rendu curieuse ... me voilà donc sur ton espace et là encore je suis émue par un de tes textes 'ame"merci
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B
Flap ... merci aussi de ton passage et de de ton commentaire si sensible
Q
.... C'est difficile parfois d'écrire queques mots... juste pour dire "je suis passée"...Là, il me faudrait sans doute saluer la manière dont tu as traité ce sujet épineux... l'âme, dans ton poème devient bien désirable...
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B
Flap ... j'apprécie énormément ... :o)) ... merci pour ce petit mot !!!
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