Le cheval rétif

  • busard
  • Sensitif

  

L’écho qui choque mon esprit

D’une fièvre maligne et sourde

Brûle d’un feu qui lui sourit

L’âme aux couleurs d’eau si lourde

 

Brouillon gigantesque, froissé,

D’une page de mots épiques

L’avenir devant lui est dressé

Sensation d’encre synthétique

 

La raison déclame son être vif

Mais la faux toujours le grignote

Il rechigne, vieux cheval rétif,

Espérant toucher la cagnotte

 

Le rêve tel l’oiseau le transporte

Au delà des nues explorées

Glissant au Mistral qui le porte

Eclats de lueurs mordorées

 

Claque ambition, somme trompette

Les légions de géants sont levées

Ombres d’enfants aux silhouettes

Frêles et un peu apeurées

 

Et si jamais ne demeurent

Des traces sur du sable posé

Face le ciel, grande gageure,

Que ce soit un baiser déposé.

 

busard

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Q
J'aime ce poème, Busard...... qu'il serait doux que la seule trace qui reste soit le baiser déposé !Merci.
Répondre
B
<br /> Flap ... merci quichotine !!!<br /> <br /> busard rosissant<br /> <br /> <br />
E
Que c'est beau, je préfère la poésie au foot..... Un nouveau poème aujourd'hui sur le thème du concours. Bon lundi.
Répondre
B
<br /> Flap ... bon lundi Eglantine !<br /> <br /> <br />
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