La larme
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La larme de mes yeux qui s’enfuit sur ma joue
Contient des sentiments si puissants et si doux
Que son reflet ardent embraserait des rêves
Perdus au firmament que l’infini soulève
La larme si salée au goût de l’interdit
Evoque des pensées de luxure et d’envies
Qui déchirent en lambeau mon âme gémissante
De plaisirs alanguis de mains incandescentes
La larme est un présent des dieux aux gens vivants
Elle libère en pluie les émotions profondes
Et fait germer les fruits merveilleux de ce monde
Qui croit en la faiblesse de celui qui la coule
Alors qu’elle est valeur et montre sa bonté
Cristal impérissable de son humanité
La larme je la verse au ruisseau de tes sens
Recueille là veux-tu et prend l’obsolescence
De mes vœux assoiffés au murmure du vent
Aurore boréale lumière de ton chant
busard